mardi 15 juin 2010
Le Mois de l'autre
Le 27 avril dernier, les secondes 2 ont représenté le lycée Schuré aux rencontres régionales du "Mois de l'autre" à Strasboug. Au cours de cette journée organisée par le Conseil Régional d'Alsace, ils ont pu approfondir leur réflexion sur l'Autre en général et sur les personnes en situation de handicap en particulier. Ateliers spectacles et tables rondes rythmaient cette manifestation. L'atelier "Gospel en langue des signes", notamment, fut mémorable...
mercredi 9 juin 2010
Lâcher de saumons
Mardi dernier [le 8 juin], nous nous sommes tous retrouvés pour effectuer un lâcher de tacons -de jeunes saumons d’environ 8 mois- dans l’Ehn. Depuis une quinzaine de jours, 25 de ces saumons étaient élevés à l’UPI. Mais c’est au total 80 saumons que Fabrice, membre de l’association « Saumon-Rhin », nous a confiés afin que nous participions tous à la réintroduction de l’espèce dans les rivières alsaciennes.
Chacun de nous a pu mettre deux petits tacons à l'eau. Nous nous sommes amusés à les baptiser : certains leur ont donné des prénoms (Suzon, Thierry, Martin ou encore Raphaël par exemple), d'autres ont puisé leur inspiration dans les contes et les dessins animés (Hansel et Gretelle, Tom et Jerry...). Avec l'ironie qui le caractérise, Alexis a surnommé ses saumons "Fumé" et "Mariné". Le tacon de Devon, empêtré dans son filet, a été nommé "Fukuda", ce qui signifie "Quelle malchance !" en japonais. Nos petits saumons devraient passer deux ans en eau douce. Quelques uns seulement pourront ensuite gagner la mer du Nord puis le Groenland, avant de revenir se reproduire dans le bassin rhénan. Rose est un peu triste à l'idée qu'ils puissent rencontrer des pêcheurs, mais la vie d'un poisson n'est pas sans danger !
Nous avons terminé notre matinée de retrouvailles (nous ne nous étions plus vus depuis décembre) par un grand goûter près des remparts d'Obernai. Un grand merci à celles et ceux qui ont fait des gâteaux à cette occasion.
Un grand merci également aux employés de la gare de Barr, qui ont particulièrement bien accueilli les lycéens (collation, wagon réservé...) à l'occasion leur petite expédition à Obernai.
mercredi 2 juin 2010
Un puits, en Inde...
Nous avons analysé une photographie prise par Yann Arthus Bertrand, où l'on peut observer un certain nombre d'éléments, à partir desquels il nous a été demandé d'interpréter la scène. En regardant la photo, nous avons tous eu des idées et nous avons très vite posé des hypothèses.
Tout d'abord, nous avons observé un grand puits avec des rigoles, pas très sophistiqué et sans doute construit avec un petit budget. Tout autour de ce puits se trouvent des personnes avec des seaux, des casseroles et divers récipients. On peut penser que le puits se situe à l'écart du village car il n'y a pas de maisons à proximité. Il se situe peut-être à plusieurs kilomètres du village. On peut alors former l'hypothèse que les habitants du village viennent pour chercher l'eau car ils n'ont sûrement pas d'eau potable, voire d'électricité, dans leurs foyers.
Il y a surtout des femmes et des enfants d'environ 7-8 ans présents sur la photo. Cela montre que les femmes s'occupent des tâches domestiques et de l'éducation des enfants. En raison de la présence des enfants, on peut émettre l'hypothèse que cette photo a été prise un jour où il n'y a pas classe, à moins que tous les enfants n'accèdent pas à l'éducation par le biais de la scolarité.
Nous remarquons qu'il n'y a pas d'hommes sur la photo. Nous en avons donc conclu qu'ils devaient sûrement travailler dans les champs pour assurer l'approvisonnement en nourriture de leur village et de leur propre famille.
Nous observons que la photographie de Yann Arthus Bertrand est aérienne, c'est-à-dire vue du ciel. La lumière rasante évoque le lever ou le coucher du soleil. Si c'est le matin, nous pouvons penser que les femmes cherchent de l'eau pour la journée, pour cuisiner, arroser ou nourrir les animaux par exemple.
Au moment où nous avons découvert la photo, nous ne savions pas où elle avait été prise exactement. Nous avons observé que les femmes portaient des saris colorés et avaient un physique de type indien. Nous avons pu en déduire que la scène se passait vraisemblablement en Inde.
Pour finir, nous avons observé attentivement la composition du puits. Il est rond au centre et attire notre regard. Le carré qui se trouve au milieu renforce cette attraction. On peut observer l'herbe verte autour du puits, ce qui peut signifier qu'il y a de l'eau en profondeur et de riches nappes phréatiques. De plus, les pierres donnent une impression d'ancienneté.
A la fin de l'exercice d'observation, nous avons appris que le puits se trouve à Fatehpur Sikri, en Uttar Pradesh, en Inde. Pour commenter cette photo, Yann Arthus Bertrand rappelle que dans le monde, une personne sur cinq n'a pas accès à l'eau potable, en milieu rural, tout spécialement.
Nous avons aimé cette séance de travail où il s'agissait de tirer beaucoup d'hypothèses à partir d'une seule photograpie.
Anaïs, Charlotte et Suzon.
Tout d'abord, nous avons observé un grand puits avec des rigoles, pas très sophistiqué et sans doute construit avec un petit budget. Tout autour de ce puits se trouvent des personnes avec des seaux, des casseroles et divers récipients. On peut penser que le puits se situe à l'écart du village car il n'y a pas de maisons à proximité. Il se situe peut-être à plusieurs kilomètres du village. On peut alors former l'hypothèse que les habitants du village viennent pour chercher l'eau car ils n'ont sûrement pas d'eau potable, voire d'électricité, dans leurs foyers.
Il y a surtout des femmes et des enfants d'environ 7-8 ans présents sur la photo. Cela montre que les femmes s'occupent des tâches domestiques et de l'éducation des enfants. En raison de la présence des enfants, on peut émettre l'hypothèse que cette photo a été prise un jour où il n'y a pas classe, à moins que tous les enfants n'accèdent pas à l'éducation par le biais de la scolarité.
Nous remarquons qu'il n'y a pas d'hommes sur la photo. Nous en avons donc conclu qu'ils devaient sûrement travailler dans les champs pour assurer l'approvisonnement en nourriture de leur village et de leur propre famille.
Nous observons que la photographie de Yann Arthus Bertrand est aérienne, c'est-à-dire vue du ciel. La lumière rasante évoque le lever ou le coucher du soleil. Si c'est le matin, nous pouvons penser que les femmes cherchent de l'eau pour la journée, pour cuisiner, arroser ou nourrir les animaux par exemple.
Au moment où nous avons découvert la photo, nous ne savions pas où elle avait été prise exactement. Nous avons observé que les femmes portaient des saris colorés et avaient un physique de type indien. Nous avons pu en déduire que la scène se passait vraisemblablement en Inde.
Pour finir, nous avons observé attentivement la composition du puits. Il est rond au centre et attire notre regard. Le carré qui se trouve au milieu renforce cette attraction. On peut observer l'herbe verte autour du puits, ce qui peut signifier qu'il y a de l'eau en profondeur et de riches nappes phréatiques. De plus, les pierres donnent une impression d'ancienneté.
A la fin de l'exercice d'observation, nous avons appris que le puits se trouve à Fatehpur Sikri, en Uttar Pradesh, en Inde. Pour commenter cette photo, Yann Arthus Bertrand rappelle que dans le monde, une personne sur cinq n'a pas accès à l'eau potable, en milieu rural, tout spécialement.
Nous avons aimé cette séance de travail où il s'agissait de tirer beaucoup d'hypothèses à partir d'une seule photograpie.
Anaïs, Charlotte et Suzon.
dimanche 30 mai 2010
Sensibiliser la société à l'importance de gérer l'eau et de préserver la planète : affiches conçues par les secondes
Ci-dessous, des affiches respectivement réalisées par :
Mélanie K. ; Elodie G. et Clara; Karen et Fanny; Louise
Mélanie K. ; Elodie G. et Clara; Karen et Fanny; Louise
jeudi 27 mai 2010
jeudi 20 mai 2010
L'eau et les médicaments
La première étude qui détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux Etats-Unis.
Durant une bonne quinzaine d'années, ce fut le silence. Et puis, en 1992, des chercheurs allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA), médicament utilisé contre le cholestérol et proche parent de certains herbicides. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières, ainsi que dans la mer du Nord, le Pô (Italie) et le Danube. La mer du Nord tout entière, dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas, contient, partout, des quantités mesurables de CA (de 48 à 96 tonnes selon les estimations). Plus inquiétant, on a trouvé dans l'eau du robinet, à Berlin, des concentrations de CA importantes et non négligeables.
Les eaux de surface, les eaux souterraines et l'eau du robinet sont aussi polluées par d'autres médicaments à usage humain ou animal : antibiotiques, hormones, tranquillisants, produits utilisés dans la chimiothérapie de cancers... Ces produits sont rejetés dans l'environnement par les chasse-d'eau, le tout à l'égout...
Selon les chercheurs allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse.
La pollution par les médicaments n'est pas sans conséquences. Si certains médicaments ne présentent pas grand risque ("il faudrait boire un milliard de litres d'eau du Rhin pour absorber l'équivalent d'un comprimé d'aspirine" par exemple), d'autres entrent dans la chaîne alimentaire où ils se concentrent de plus en plus. Le risque est alors grand pour certaines espèces animales : "il y a aujourd'hui une modification du ratio mâle-femelle dans les populations de poissons de rivières" souligne Claude Champredon de "France Nature et Environnement". Les hommes ne sont pas épargnés puisque "on retrouve des traces de tous les médicaments dans l'eau du robinet, dit Jean-Marie Haguenoer, et il est certain que, en ce qui concerne les antibiotiques, ce phénomène a un effet sur la résistance des bactéries aux médicaments".
Le problème, c'est que les stations d'épuration classiques ne sont pas conçues pour traiter ces traces de médicaments. Alors que faire ? Recycler les médicaments et limiter leur usage au strict nécessaire. Mais aussi améliorer les systèmes d'épuration, et cela, "ça a un prix. Et il faudra convaincre le contribuable de payer" ("France Nature Environnement").
Elodie W. et Magali.
Bibliographie :
20 minutes, édition de Strasbourg, n° 1722, mardi 24 novembre 2009. [les citations de notre article sont tirées de ce quotidien).
archives du journal Le Monde
http://www.aci-multimedia.net/bio/eau_polluee.htm
zurbains.com
Sur le sujet, voir aussi le documentaire "Du poison dans l'eau du robinet" diffusé le lundi 17 mai 2010 à 20 h 35 sur France 3.
Durant une bonne quinzaine d'années, ce fut le silence. Et puis, en 1992, des chercheurs allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA), médicament utilisé contre le cholestérol et proche parent de certains herbicides. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières, ainsi que dans la mer du Nord, le Pô (Italie) et le Danube. La mer du Nord tout entière, dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas, contient, partout, des quantités mesurables de CA (de 48 à 96 tonnes selon les estimations). Plus inquiétant, on a trouvé dans l'eau du robinet, à Berlin, des concentrations de CA importantes et non négligeables.
Les eaux de surface, les eaux souterraines et l'eau du robinet sont aussi polluées par d'autres médicaments à usage humain ou animal : antibiotiques, hormones, tranquillisants, produits utilisés dans la chimiothérapie de cancers... Ces produits sont rejetés dans l'environnement par les chasse-d'eau, le tout à l'égout...
Selon les chercheurs allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse.
La pollution par les médicaments n'est pas sans conséquences. Si certains médicaments ne présentent pas grand risque ("il faudrait boire un milliard de litres d'eau du Rhin pour absorber l'équivalent d'un comprimé d'aspirine" par exemple), d'autres entrent dans la chaîne alimentaire où ils se concentrent de plus en plus. Le risque est alors grand pour certaines espèces animales : "il y a aujourd'hui une modification du ratio mâle-femelle dans les populations de poissons de rivières" souligne Claude Champredon de "France Nature et Environnement". Les hommes ne sont pas épargnés puisque "on retrouve des traces de tous les médicaments dans l'eau du robinet, dit Jean-Marie Haguenoer, et il est certain que, en ce qui concerne les antibiotiques, ce phénomène a un effet sur la résistance des bactéries aux médicaments".
Le problème, c'est que les stations d'épuration classiques ne sont pas conçues pour traiter ces traces de médicaments. Alors que faire ? Recycler les médicaments et limiter leur usage au strict nécessaire. Mais aussi améliorer les systèmes d'épuration, et cela, "ça a un prix. Et il faudra convaincre le contribuable de payer" ("France Nature Environnement").
Elodie W. et Magali.
Bibliographie :
20 minutes, édition de Strasbourg, n° 1722, mardi 24 novembre 2009. [les citations de notre article sont tirées de ce quotidien).
archives du journal Le Monde
http://www.aci-multimedia.net/bio/eau_polluee.htm
zurbains.com
Sur le sujet, voir aussi le documentaire "Du poison dans l'eau du robinet" diffusé le lundi 17 mai 2010 à 20 h 35 sur France 3.
L'eau et l'agriculture au Maroc
Les pays du Maghreb ont un besoin énorme en eau pour l'agriculture destinée à l'exportation (tomates marocaines, dattes algériennes par exemple...).
Au Maroc, un nouveau système écologique et économique a été mis en place. En effet, l'installation de gouttes à gouttes, au pied même de la culture, donne des résultats très encourageants pour les agriculteurs ainsi que pour notre planète.
D'une part, grâce à ce système, le besoin d'eau diminue de 50 %, les factures aussi et donc le rendement augmente.
D'autre part, comme les mauvaises herbes sont privées d'eau, elles ne poussent pas donc l'usage des engrais est moins important.
Grâce à ce type d'irrigation, peut-être que d'ici à 2020, le Maroc ne sera pas en situation de pénurie d'eau. Cette pénurie est redoutée car depuis 1970, la pluviométrie a baissé de 30 % et les nappes souterraines sont surexploitées.
Gabriel, Sonia, Thibault L. et Louise
Bibliographie :
- DUPONT G., "Dans la région de Fès, le goutte-à-goutte fait des miracles et des adeptes", Le Monde, vendredi 21 août 2009, n° 20084.
- KNAFOU R. (dir.), Géographie. Terminales L, ES, S, Belin, 2008.
Au Maroc, un nouveau système écologique et économique a été mis en place. En effet, l'installation de gouttes à gouttes, au pied même de la culture, donne des résultats très encourageants pour les agriculteurs ainsi que pour notre planète.
D'une part, grâce à ce système, le besoin d'eau diminue de 50 %, les factures aussi et donc le rendement augmente.
D'autre part, comme les mauvaises herbes sont privées d'eau, elles ne poussent pas donc l'usage des engrais est moins important.
Grâce à ce type d'irrigation, peut-être que d'ici à 2020, le Maroc ne sera pas en situation de pénurie d'eau. Cette pénurie est redoutée car depuis 1970, la pluviométrie a baissé de 30 % et les nappes souterraines sont surexploitées.
Gabriel, Sonia, Thibault L. et Louise
Bibliographie :
- DUPONT G., "Dans la région de Fès, le goutte-à-goutte fait des miracles et des adeptes", Le Monde, vendredi 21 août 2009, n° 20084.
- KNAFOU R. (dir.), Géographie. Terminales L, ES, S, Belin, 2008.
Des pionniers de l'eau !
Le 7 mai 2010 notre lycée a organisé un carnaval basé sur le thème de l’eau… Nous voulions participer au concours qui avait lieu. Comme nous sommes en jumelage avec les élèves de l’UPI il nous paraissait juste que la seconde 2 défile pour les représenter eux aussi car c’est avec eux que nous travaillons dans un esprit de convivialité.
Après avoir réfléchi sur la question, certains élèves avez décidé de se déguiser en cow-boys, ou devrais-je dire en cow-girls…Vous vous demandez certainement « mais pourquoi les cow-boys ? » Et bien, nous y avons nous aussi longuement réfléchi.
Nous savons tous que les cow-boys vivent dans des pays souvent secs où le travail n’est pas toujours facile à cause de la sécheresse… Serait-il juste de leur compliquer la tâche en faisant de l’eau une ressource plus rare qu’elle ne l’est déjà, voire inexistante ? La solidarité de chacun fait la force de tous… c’est pour cela que nous avons couru l’après-midi même en faveur de l’association « Action contre la faim » ( http://www.actioncontrelafaim.org/ ) Evidemment, nous les cow-boys avons aussi couru car les chevaux n’étaient pas autorisés ! Mais notre réflexion ne s’est pas arrêtée là, car les cow-boys ne sont pas les seuls concernés : il y a aussi les marins, les riches hommes d’affaires, les militaires, les hippies, les footballeurs, les scientifiques… Nous sommes tous concernés par cette question de l’eau et c’est pour cela que notre classe ne représente pas seulement les cow-boys (voir photo de groupe ).
Les cow-boys sont réputés pour rechercher de l’or jaune… nous étions peut-être des cow-boys mais notre but c’était l’or bleu… L’eau est une denrée bien plus précieuse que l’or, une richesse que chacun doit économiser pour que cette ressource inestimable ne s’épuise pas à jamais…
Des pionniers de l’eau, voila ce que nous étions !
Elodie G.,
Merci à Magali pour les photos
dimanche 25 avril 2010
"L'eau sale tue davantage dans le monde que la guerre" (Le Téléphone sonne, 23 avril 2010).
L'émission "le Téléphone sonne" du vendredi 23 avril 2010 était consacrée à l'eau. On peut réécouter cette émission pendant 7 jours sur le site de France Inter
La campagne de sensibilisation aux difficultés d'accès à l'eau d'une ONG : le CCFD.
« Désolé, l’eau potable est trop chère pour toi. » Il s'agit du sloggan d'une affiche du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.
Près de 2,5 milliards de personnes, soit près de 40% de la population du monde, vivent sans système d'assainissement. Aujourd'hui, une large part de l'humanité, plus de 1,5 milliard de personnes, ne peut accéder à l'eau potable, ce qui entraîne ainsi la mort de milliers d'enfants.
Voici quelques chiffres qui nous font froid dans le dos :
- 4 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au manque d'eau
- 6000 enfants meurent chaque jour dans le monde pour avoir consommé une eau non potable alors que leurs maladies sont faciles à soigner
- 2 milliards d'habitants survivent avec moins de 5 litres d'eau par jour
-1000L d’eau sont consommés par jour et par habitant de Las Vegas pour faire quoi ? arroser des terrains de golf, alimenter des fontaines, des piscines… [cf. article précédent]
Cette liste pourrait encore être très longue, mais c’est à nous aujourd’hui, petits et grands de faire des gestes, pour que l’eau devienne un bien accessible au monde entier et que nos générations futures en aient encore.
Louise
Sources :
- Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement http://ccfd-terresolidaire.org/
http://www.ccfd.asso.fr/dossier/eau/de_l_eau_pour_tous_accueil.php-www.ezwaterworld.com
-consoglobe.com
Près de 2,5 milliards de personnes, soit près de 40% de la population du monde, vivent sans système d'assainissement. Aujourd'hui, une large part de l'humanité, plus de 1,5 milliard de personnes, ne peut accéder à l'eau potable, ce qui entraîne ainsi la mort de milliers d'enfants.
Voici quelques chiffres qui nous font froid dans le dos :
- 4 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au manque d'eau
- 6000 enfants meurent chaque jour dans le monde pour avoir consommé une eau non potable alors que leurs maladies sont faciles à soigner
- 2 milliards d'habitants survivent avec moins de 5 litres d'eau par jour
-1000L d’eau sont consommés par jour et par habitant de Las Vegas pour faire quoi ? arroser des terrains de golf, alimenter des fontaines, des piscines… [cf. article précédent]
Cette liste pourrait encore être très longue, mais c’est à nous aujourd’hui, petits et grands de faire des gestes, pour que l’eau devienne un bien accessible au monde entier et que nos générations futures en aient encore.
Louise
Sources :
- Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement http://ccfd-terresolidaire.org/
http://www.ccfd.asso.fr/dossier/eau/de_l_eau_pour_tous_accueil.php-www.ezwaterworld.com
-consoglobe.com
samedi 20 mars 2010
Les enjeux de l'eau à Las Vegas
Le 11 janvier dernier, monsieur Gisselbrecht et son collègue, monsieur Millot, sont venus au lycée de Barr pour nous parler de l'eau, cette remarquable molécule source de vie, et de ses enjeux. Beaucoup de métiers et de sciences (hydrologie, hydrogéologie, hydrobiologie...) sont liés à cette formidable ressource. Ainsi, monsieur Millot est hydrogéologue et monsieur Gisselbrecht opérateur-foreur, deux métiers liés à l'eau. Elodie les avait déjà interwievés dans le cadre d'un précédent article.
L'eau, si précieuse pour tous, est inégalement répartie sur notre globe. Elle devient ainsi facteur de conflits car elle est vitale et considérée comme une "simple marchandise". Cette eau a, avant tout, un cycle fragile, qui, une fois perturbé, peut avoir des répercussions graves et irréversibles sur l'environnement et sur notre futur. Pourtant, certains hommes ne font pas attention à cette eau. C'est notamment le cas à Las vegas (Etats-Unis), dont monsieur Millot nous a particulièrement parlé.
Nous avons trouvé un dossier traitant le sujet de l'eau à Las Vegas (GeoAdo. Le magazine de ma planète, éd. Milan Jeunesse, n°73, mars 2009). En voici un résumé.
Le sud-ouest américain, en partie occupé par un désert, dépend essentiellement de l'eau du Colorado et de dix centimètres de précipitations annuelles. Mais cela ne suffit pas pour Las Vegas, la "ville du jeu". Pour satisfaire les 2 millions d'habitants et les milliers de touristes qui y affluent, les hommes ont donc commencé à pomper dans le lac Mead, qui a perdu 14 mètres de hauteur en 7 ans ! Alors qu'en 1940 Las Vegas ne consommait que 2,6 millions de litres d'eau, en 2000, elle est passée à 587 millions de litres. A cause du gaspillage de l'eau à Las Vegas, une "police de l'eau" a été mise en place. Ainsi, les citoyens de Las Vegas peuvent recevoir des contraventions de 3 800 dollars (soit 3780 euros)! Beaucoup protestent contre cette "ville du jeu". Et pourtant, cela ne suffit pas à susciter une prise de conscience de l'urgence à mieux gérer et économiser l'eau à Las Vegas. Il existe même un projet en cours de réalisation (un pipeline de 800 km de long) consistant à ramener de l'eau du Nord de l'Etat du Nevada. Las Vegas détiendrait-elle le triste record de la ville au monde qui gaspille le plus d'eau ?
Magali, Elodie W., Esteban et Nicolas.
L'eau, si précieuse pour tous, est inégalement répartie sur notre globe. Elle devient ainsi facteur de conflits car elle est vitale et considérée comme une "simple marchandise". Cette eau a, avant tout, un cycle fragile, qui, une fois perturbé, peut avoir des répercussions graves et irréversibles sur l'environnement et sur notre futur. Pourtant, certains hommes ne font pas attention à cette eau. C'est notamment le cas à Las vegas (Etats-Unis), dont monsieur Millot nous a particulièrement parlé.
Nous avons trouvé un dossier traitant le sujet de l'eau à Las Vegas (GeoAdo. Le magazine de ma planète, éd. Milan Jeunesse, n°73, mars 2009). En voici un résumé.
Le sud-ouest américain, en partie occupé par un désert, dépend essentiellement de l'eau du Colorado et de dix centimètres de précipitations annuelles. Mais cela ne suffit pas pour Las Vegas, la "ville du jeu". Pour satisfaire les 2 millions d'habitants et les milliers de touristes qui y affluent, les hommes ont donc commencé à pomper dans le lac Mead, qui a perdu 14 mètres de hauteur en 7 ans ! Alors qu'en 1940 Las Vegas ne consommait que 2,6 millions de litres d'eau, en 2000, elle est passée à 587 millions de litres. A cause du gaspillage de l'eau à Las Vegas, une "police de l'eau" a été mise en place. Ainsi, les citoyens de Las Vegas peuvent recevoir des contraventions de 3 800 dollars (soit 3780 euros)! Beaucoup protestent contre cette "ville du jeu". Et pourtant, cela ne suffit pas à susciter une prise de conscience de l'urgence à mieux gérer et économiser l'eau à Las Vegas. Il existe même un projet en cours de réalisation (un pipeline de 800 km de long) consistant à ramener de l'eau du Nord de l'Etat du Nevada. Las Vegas détiendrait-elle le triste record de la ville au monde qui gaspille le plus d'eau ?
Magali, Elodie W., Esteban et Nicolas.
lundi 1 février 2010
La mer d'Aral va-t-elle disparaître ?
Ceci est une photo prise par Yann Arthus-Bertrand. Dans ce paysage, on voit du sable, beaucoup de sable et très peu d'eau. La première fois que nous avons vu cette photo, nous ne savions pas exactement ce qu'il s'était passé. A la vue de ce bateau au milieu de nulle part, nous étions assez sceptiques. Ce qui est surprenant, c'est qu'à y regarder de plus près, il n'y a pas un seul bateau échoué mais six.
Nous avons proposé plusieurs hypothèses pour expliquer cette scène. On a pensé tout d'abord que ce phénomène était dû à la marée. Par la suite, on a vu que ce bateau était très rouillé, très abîmé et qu'il ressemblait à un bateau de pêche. On a alors pensé que c'était un bateau qui avait coulé et que la mer l'avait ramené là...
Ensuite, notre professeur nous a dit que c'était la mer d'Aral qui était devenue ainsi, plus petite, et nous avons été profondément choqués.
Malik
Quels sont les effets des aménagements hydrauliques sur l'environnement ? L'exemple de la mer d'Aral.
Karen et Fanny ont résumé sous forme d'un croquis les causes de la disparition progressive de la Mer d'Aral (activité des pages 110 et 111 du manuel de géographie de seconde des éditions Bordas, 2005).
L'indignation de Joshua
A l'issue de l'étude de cas consacrée à la dégradation de la Mer d'Aral, les élèves étaient indignés. Joshua a exprimé ainsi sa colère :
L'homme, maître de son destin ?
Notre planète se dégrade et nous en sommes les premiers acteurs. Prenons le cas de la Mer d'Aral. Située entre le Turkménistan, le Kazakhstan et l'Ouzbekistan (d'anciens pays soviétiques), la mer d'Aral a été exploitée à profusion par l'homme. Son assèchement provient principalement de l'irrigation des cultures locales, une irrigation permise par l'Amou-Daria et le Syr-Daria, les fleuves qui alimentent le mer d'Aral. En trente ans, la mer d'Aral n'a cessé de diminuer. Si nous ne réagissons pas, les spécialistes évoquent la possibilité que la mer d'Aral soit entièrement vidée vers les années 2020. La diminution de sa profondeur est de 14 m, et sa concentration en sel a considérablement augmenté. 200 000 tonnes de sel et de sable sont emportées tous les jours par le vent, stérilisant les terres disponibles pour l'agriculture. C'est à l'homme de réagir et à lui seul. Le monde de demain ne sera peut-être pas celui d'aujourd'hui. A quand le bouleversement de tous les écosystèmes ? le réchauffement de la planète ? La fin du monde ? Ces sujets sont d'actualité et intéressent tout le monde, pas seulement au cinéma quand il s'agit de regarder des films-catastrophes hollywoodiens comme Le jour d'après.
L'homme est le premier acteur de la destinée de la planète.
Bibliographie :
Bréjoin Marcel (dir.), Géographie. Seconde, Paris, Bordas, 2005.
Diop Salif, Rekacewicz Philippe, Atlas mondial de l'eau. Une pénurie annoncée, Paris, Autrement, 2003 (coll. Atlas).
Le sommet de Copenhague et la question de l'eau.
Le sommet de Copenhague a eu lieu du 7 au 19 décembre 2009. Ce sommet mondial a suscité de nombreuses attentes mais peu de résultats.
Les objectifs :
Le principal objectif concernait le climat : l'enjeu était de réfléchir à comment limiter la hausse de la températuere moyenne sur la planète afin qu'elle n'excède pas + 2°C par rapport à la période précédant l'industrialisation des Nords.
La réduction des gaz à effet de serre a été un sujet abordé, ainsi que l'aide au développement des pays du Sud.
Un nouvel accord international de lutte contre le réchauffement climatique a fait débat.
Les acteurs :
Le sommet a réuni plus de 200 pays dans la capitale danoise. Les pays industrialisés les plus puissants (les Etats-Unis, l'Allemagne, la France...) avaient plus d'influence que les pays en voie de développement (les SUDS) sauf la Chine, qui est déjà très industrialisée et représente un interlocuteur incontournable du fait de son poids démographique.
Mis à part les représentants de l'ONU et les chefs d'Etats accompagnés de leurs ministres, des ONG, des scientifiques et des citoyens soucieux de leur planète étaient aussi présents à Copenhague.
Certains internautes ont donné leur avis sur le Web et des manifestations ont eu lieu.
De plus, une chanson interprétée par des stars internationales a été écrite pour ce sommet : "Beds are burning".
La question de l'eau :
L'eau a été l'une des grandes absentes des négociations de Copenhague, et cependant, ce bien si précieux est lui aussi menacé par le réchauffement climatique.
La semaine mondiale de l'eau qui s'était déroulée à Stockholm avait pourtant insisté pour que cette question de l'eau soit correctment intégrée aux réflexions suivant le protocole de Kyoto.
Bilan :
Le bilan du sommet de Copenhague, qui n'a pas pris de mesures vraiment concrètes pour un avenir meilleur, est décevant. Au final, un accord sans ambition et sans contraintes a été signé et certains problèmes tel que celui de l'eau n'ont pas été résolus. La réflexion se poursuivra lors de la conférence climat de Mexico, fin 2010.
Elodie G., Loïc, Clara et Thibault F.
Sources :
Le journal des lycéens, Barr
Delattre Bernard, "Réchauffement climatique : changer de comportement",DNA, décembre 2009.
Wehrung Simone, "Agir maintenant", DNA, 13 décembre 2009.
Wehrung Simone, "L'action locale plus efficace", DNA, décembre 2009.
"Place aux ploitiques", DNA, 14 décembre 2009.
Ecrits des lecteurs et internautes, "Pas normal de payer pour être plus écolo", DNA, décembre 2009.
http://www.copenhague-2009.com
http://www.maxisciences.com
Les objectifs :
Le principal objectif concernait le climat : l'enjeu était de réfléchir à comment limiter la hausse de la températuere moyenne sur la planète afin qu'elle n'excède pas + 2°C par rapport à la période précédant l'industrialisation des Nords.
La réduction des gaz à effet de serre a été un sujet abordé, ainsi que l'aide au développement des pays du Sud.
Un nouvel accord international de lutte contre le réchauffement climatique a fait débat.
Les acteurs :
Le sommet a réuni plus de 200 pays dans la capitale danoise. Les pays industrialisés les plus puissants (les Etats-Unis, l'Allemagne, la France...) avaient plus d'influence que les pays en voie de développement (les SUDS) sauf la Chine, qui est déjà très industrialisée et représente un interlocuteur incontournable du fait de son poids démographique.
Mis à part les représentants de l'ONU et les chefs d'Etats accompagnés de leurs ministres, des ONG, des scientifiques et des citoyens soucieux de leur planète étaient aussi présents à Copenhague.
Certains internautes ont donné leur avis sur le Web et des manifestations ont eu lieu.
De plus, une chanson interprétée par des stars internationales a été écrite pour ce sommet : "Beds are burning".
La question de l'eau :
L'eau a été l'une des grandes absentes des négociations de Copenhague, et cependant, ce bien si précieux est lui aussi menacé par le réchauffement climatique.
La semaine mondiale de l'eau qui s'était déroulée à Stockholm avait pourtant insisté pour que cette question de l'eau soit correctment intégrée aux réflexions suivant le protocole de Kyoto.
Bilan :
Le bilan du sommet de Copenhague, qui n'a pas pris de mesures vraiment concrètes pour un avenir meilleur, est décevant. Au final, un accord sans ambition et sans contraintes a été signé et certains problèmes tel que celui de l'eau n'ont pas été résolus. La réflexion se poursuivra lors de la conférence climat de Mexico, fin 2010.
Elodie G., Loïc, Clara et Thibault F.
Sources :
Le journal des lycéens, Barr
Delattre Bernard, "Réchauffement climatique : changer de comportement",DNA, décembre 2009.
Wehrung Simone, "Agir maintenant", DNA, 13 décembre 2009.
Wehrung Simone, "L'action locale plus efficace", DNA, décembre 2009.
"Place aux ploitiques", DNA, 14 décembre 2009.
Ecrits des lecteurs et internautes, "Pas normal de payer pour être plus écolo", DNA, décembre 2009.
http://www.copenhague-2009.com
http://www.maxisciences.com
Bonne année !
Bonjour à tous,
Nous vous souhaitons également une bonne année 2010, une bonne santé et beaucoup de joie et de réussite pour cette nouvelle année.
Après votre départ, à 11 heures 30, le 18 décembre dernier, nous avons terminé les animaux aquatiques et nous les avons exposés au CDI.
Bonnes vacances !
Mélanie et Célia pour la seconde2.
Nous vous souhaitons également une bonne année 2010, une bonne santé et beaucoup de joie et de réussite pour cette nouvelle année.
Après votre départ, à 11 heures 30, le 18 décembre dernier, nous avons terminé les animaux aquatiques et nous les avons exposés au CDI.
Bonnes vacances !
Mélanie et Célia pour la seconde2.
lundi 4 janvier 2010
Meilleurs Voeux
Bonjour à tous,
Nous vous souhaitons une bonne année 2010 avec plein de bonheur,une bonne santé et la réussite dans vos études.
Nous étions ravis de vous rencontrer.
Merci beaucoup pour les photos.
Avez-vous terminé les objets? Sont-ils exposés au C.D.I?
A bientôt.
Les élèves de l'UPI
Nous vous souhaitons une bonne année 2010 avec plein de bonheur,une bonne santé et la réussite dans vos études.
Nous étions ravis de vous rencontrer.
Merci beaucoup pour les photos.
Avez-vous terminé les objets? Sont-ils exposés au C.D.I?
A bientôt.
Les élèves de l'UPI
dimanche 3 janvier 2010
Notre atelier de "récup'art" (18 décembre 2009)
Le 18 décembre 2009, de 10 heures à midi, une demi-journée de solidarité a été organisée au lycée en faveur de Julian, un petit garçon atteint du syndrome de Leigh, une maladie orpheline.
Durant cette de mi-journée, à laquelle nous avions convié les élèves de l'UPI, nous avons fabriqué des animaux aquatiques en objets de récupération (le récup'art). Nous avons choisi de faire des animaux vivant dans les milieux marins ou au bord des rivières car nous travaillons ensemble sur l'eau.
A 10 heures, durant la récréation, nous avons pu voir un spectacle donné par les élèves du lycée ayant choisi l'option danse.
Mélanie K., Célia, Stiven et Devon.
Durant cette de mi-journée, à laquelle nous avions convié les élèves de l'UPI, nous avons fabriqué des animaux aquatiques en objets de récupération (le récup'art). Nous avons choisi de faire des animaux vivant dans les milieux marins ou au bord des rivières car nous travaillons ensemble sur l'eau.
A 10 heures, durant la récréation, nous avons pu voir un spectacle donné par les élèves du lycée ayant choisi l'option danse.
Mélanie K., Célia, Stiven et Devon.
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