mardi 15 juin 2010
Le Mois de l'autre
Le 27 avril dernier, les secondes 2 ont représenté le lycée Schuré aux rencontres régionales du "Mois de l'autre" à Strasboug. Au cours de cette journée organisée par le Conseil Régional d'Alsace, ils ont pu approfondir leur réflexion sur l'Autre en général et sur les personnes en situation de handicap en particulier. Ateliers spectacles et tables rondes rythmaient cette manifestation. L'atelier "Gospel en langue des signes", notamment, fut mémorable...
mercredi 9 juin 2010
Lâcher de saumons
Mardi dernier [le 8 juin], nous nous sommes tous retrouvés pour effectuer un lâcher de tacons -de jeunes saumons d’environ 8 mois- dans l’Ehn. Depuis une quinzaine de jours, 25 de ces saumons étaient élevés à l’UPI. Mais c’est au total 80 saumons que Fabrice, membre de l’association « Saumon-Rhin », nous a confiés afin que nous participions tous à la réintroduction de l’espèce dans les rivières alsaciennes.
Chacun de nous a pu mettre deux petits tacons à l'eau. Nous nous sommes amusés à les baptiser : certains leur ont donné des prénoms (Suzon, Thierry, Martin ou encore Raphaël par exemple), d'autres ont puisé leur inspiration dans les contes et les dessins animés (Hansel et Gretelle, Tom et Jerry...). Avec l'ironie qui le caractérise, Alexis a surnommé ses saumons "Fumé" et "Mariné". Le tacon de Devon, empêtré dans son filet, a été nommé "Fukuda", ce qui signifie "Quelle malchance !" en japonais. Nos petits saumons devraient passer deux ans en eau douce. Quelques uns seulement pourront ensuite gagner la mer du Nord puis le Groenland, avant de revenir se reproduire dans le bassin rhénan. Rose est un peu triste à l'idée qu'ils puissent rencontrer des pêcheurs, mais la vie d'un poisson n'est pas sans danger !
Nous avons terminé notre matinée de retrouvailles (nous ne nous étions plus vus depuis décembre) par un grand goûter près des remparts d'Obernai. Un grand merci à celles et ceux qui ont fait des gâteaux à cette occasion.
Un grand merci également aux employés de la gare de Barr, qui ont particulièrement bien accueilli les lycéens (collation, wagon réservé...) à l'occasion leur petite expédition à Obernai.
mercredi 2 juin 2010
Un puits, en Inde...
Nous avons analysé une photographie prise par Yann Arthus Bertrand, où l'on peut observer un certain nombre d'éléments, à partir desquels il nous a été demandé d'interpréter la scène. En regardant la photo, nous avons tous eu des idées et nous avons très vite posé des hypothèses.
Tout d'abord, nous avons observé un grand puits avec des rigoles, pas très sophistiqué et sans doute construit avec un petit budget. Tout autour de ce puits se trouvent des personnes avec des seaux, des casseroles et divers récipients. On peut penser que le puits se situe à l'écart du village car il n'y a pas de maisons à proximité. Il se situe peut-être à plusieurs kilomètres du village. On peut alors former l'hypothèse que les habitants du village viennent pour chercher l'eau car ils n'ont sûrement pas d'eau potable, voire d'électricité, dans leurs foyers.
Il y a surtout des femmes et des enfants d'environ 7-8 ans présents sur la photo. Cela montre que les femmes s'occupent des tâches domestiques et de l'éducation des enfants. En raison de la présence des enfants, on peut émettre l'hypothèse que cette photo a été prise un jour où il n'y a pas classe, à moins que tous les enfants n'accèdent pas à l'éducation par le biais de la scolarité.
Nous remarquons qu'il n'y a pas d'hommes sur la photo. Nous en avons donc conclu qu'ils devaient sûrement travailler dans les champs pour assurer l'approvisonnement en nourriture de leur village et de leur propre famille.
Nous observons que la photographie de Yann Arthus Bertrand est aérienne, c'est-à-dire vue du ciel. La lumière rasante évoque le lever ou le coucher du soleil. Si c'est le matin, nous pouvons penser que les femmes cherchent de l'eau pour la journée, pour cuisiner, arroser ou nourrir les animaux par exemple.
Au moment où nous avons découvert la photo, nous ne savions pas où elle avait été prise exactement. Nous avons observé que les femmes portaient des saris colorés et avaient un physique de type indien. Nous avons pu en déduire que la scène se passait vraisemblablement en Inde.
Pour finir, nous avons observé attentivement la composition du puits. Il est rond au centre et attire notre regard. Le carré qui se trouve au milieu renforce cette attraction. On peut observer l'herbe verte autour du puits, ce qui peut signifier qu'il y a de l'eau en profondeur et de riches nappes phréatiques. De plus, les pierres donnent une impression d'ancienneté.
A la fin de l'exercice d'observation, nous avons appris que le puits se trouve à Fatehpur Sikri, en Uttar Pradesh, en Inde. Pour commenter cette photo, Yann Arthus Bertrand rappelle que dans le monde, une personne sur cinq n'a pas accès à l'eau potable, en milieu rural, tout spécialement.
Nous avons aimé cette séance de travail où il s'agissait de tirer beaucoup d'hypothèses à partir d'une seule photograpie.
Anaïs, Charlotte et Suzon.
Tout d'abord, nous avons observé un grand puits avec des rigoles, pas très sophistiqué et sans doute construit avec un petit budget. Tout autour de ce puits se trouvent des personnes avec des seaux, des casseroles et divers récipients. On peut penser que le puits se situe à l'écart du village car il n'y a pas de maisons à proximité. Il se situe peut-être à plusieurs kilomètres du village. On peut alors former l'hypothèse que les habitants du village viennent pour chercher l'eau car ils n'ont sûrement pas d'eau potable, voire d'électricité, dans leurs foyers.
Il y a surtout des femmes et des enfants d'environ 7-8 ans présents sur la photo. Cela montre que les femmes s'occupent des tâches domestiques et de l'éducation des enfants. En raison de la présence des enfants, on peut émettre l'hypothèse que cette photo a été prise un jour où il n'y a pas classe, à moins que tous les enfants n'accèdent pas à l'éducation par le biais de la scolarité.
Nous remarquons qu'il n'y a pas d'hommes sur la photo. Nous en avons donc conclu qu'ils devaient sûrement travailler dans les champs pour assurer l'approvisonnement en nourriture de leur village et de leur propre famille.
Nous observons que la photographie de Yann Arthus Bertrand est aérienne, c'est-à-dire vue du ciel. La lumière rasante évoque le lever ou le coucher du soleil. Si c'est le matin, nous pouvons penser que les femmes cherchent de l'eau pour la journée, pour cuisiner, arroser ou nourrir les animaux par exemple.
Au moment où nous avons découvert la photo, nous ne savions pas où elle avait été prise exactement. Nous avons observé que les femmes portaient des saris colorés et avaient un physique de type indien. Nous avons pu en déduire que la scène se passait vraisemblablement en Inde.
Pour finir, nous avons observé attentivement la composition du puits. Il est rond au centre et attire notre regard. Le carré qui se trouve au milieu renforce cette attraction. On peut observer l'herbe verte autour du puits, ce qui peut signifier qu'il y a de l'eau en profondeur et de riches nappes phréatiques. De plus, les pierres donnent une impression d'ancienneté.
A la fin de l'exercice d'observation, nous avons appris que le puits se trouve à Fatehpur Sikri, en Uttar Pradesh, en Inde. Pour commenter cette photo, Yann Arthus Bertrand rappelle que dans le monde, une personne sur cinq n'a pas accès à l'eau potable, en milieu rural, tout spécialement.
Nous avons aimé cette séance de travail où il s'agissait de tirer beaucoup d'hypothèses à partir d'une seule photograpie.
Anaïs, Charlotte et Suzon.
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