dimanche 30 mai 2010

jeudi 27 mai 2010

affiches sur l'environnement

Bonjour,
Voici les affiches que nous avons réalisées sur l'environnement.














jeudi 20 mai 2010

L'eau et les médicaments

La première étude qui détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux Etats-Unis.
Durant une bonne quinzaine d'années, ce fut le silence. Et puis, en 1992, des chercheurs allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA), médicament utilisé contre le cholestérol et proche parent de certains herbicides. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières, ainsi que dans la mer du Nord, le Pô (Italie) et le Danube. La mer du Nord tout entière, dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas, contient, partout, des quantités mesurables de CA (de 48 à 96 tonnes selon les estimations). Plus inquiétant, on a trouvé dans l'eau du robinet, à Berlin, des concentrations de CA importantes et non négligeables.
Les eaux de surface, les eaux souterraines et l'eau du robinet sont aussi polluées par d'autres médicaments à usage humain ou animal : antibiotiques, hormones, tranquillisants, produits utilisés dans la chimiothérapie de cancers... Ces produits sont rejetés dans l'environnement par les chasse-d'eau, le tout à l'égout...
Selon les chercheurs allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse.
La pollution par les médicaments n'est pas sans conséquences. Si certains médicaments ne présentent pas grand risque ("il faudrait boire un milliard de litres d'eau du Rhin pour absorber l'équivalent d'un comprimé d'aspirine" par exemple), d'autres entrent dans la chaîne alimentaire où ils se concentrent de plus en plus. Le risque est alors grand pour certaines espèces animales : "il y a aujourd'hui une modification du ratio mâle-femelle dans les populations de poissons de rivières" souligne Claude Champredon de "France Nature et Environnement". Les hommes ne sont pas épargnés puisque "on retrouve des traces de tous les médicaments dans l'eau du robinet, dit Jean-Marie Haguenoer, et il est certain que, en ce qui concerne les antibiotiques, ce phénomène a un effet sur la résistance des bactéries aux médicaments".
Le problème, c'est que les stations d'épuration classiques ne sont pas conçues pour traiter ces traces de médicaments. Alors que faire ? Recycler les médicaments et limiter leur usage au strict nécessaire. Mais aussi améliorer les systèmes d'épuration, et cela, "ça a un prix. Et il faudra convaincre le contribuable de payer" ("France Nature Environnement").

Elodie W. et Magali.

Bibliographie :

20 minutes, édition de Strasbourg, n° 1722, mardi 24 novembre 2009. [les citations de notre article sont tirées de ce quotidien).

archives du journal Le Monde

http://www.aci-multimedia.net/bio/eau_polluee.htm

zurbains.com

Sur le sujet, voir aussi le documentaire "Du poison dans l'eau du robinet" diffusé le lundi 17 mai 2010 à 20 h 35 sur France 3.

L'eau et l'agriculture au Maroc

Les pays du Maghreb ont un besoin énorme en eau pour l'agriculture destinée à l'exportation (tomates marocaines, dattes algériennes par exemple...).
Au Maroc, un nouveau système écologique et économique a été mis en place. En effet, l'installation de gouttes à gouttes, au pied même de la culture, donne des résultats très encourageants pour les agriculteurs ainsi que pour notre planète.
D'une part, grâce à ce système, le besoin d'eau diminue de 50 %, les factures aussi et donc le rendement augmente.
D'autre part, comme les mauvaises herbes sont privées d'eau, elles ne poussent pas donc l'usage des engrais est moins important.
Grâce à ce type d'irrigation, peut-être que d'ici à 2020, le Maroc ne sera pas en situation de pénurie d'eau. Cette pénurie est redoutée car depuis 1970, la pluviométrie a baissé de 30 % et les nappes souterraines sont surexploitées.

Gabriel, Sonia, Thibault L. et Louise

Bibliographie :
- DUPONT G., "Dans la région de Fès, le goutte-à-goutte fait des miracles et des adeptes", Le Monde, vendredi 21 août 2009, n° 20084.
- KNAFOU R. (dir.), Géographie. Terminales L, ES, S, Belin, 2008.

Des pionniers de l'eau !




Le 7 mai 2010 notre lycée a organisé un carnaval basé sur le thème de l’eau… Nous voulions participer au concours qui avait lieu. Comme nous sommes en jumelage avec les élèves de l’UPI il nous paraissait juste que la seconde 2 défile pour les représenter eux aussi car c’est avec eux que nous travaillons dans un esprit de convivialité.

Après avoir réfléchi sur la question, certains élèves avez décidé de se déguiser en cow-boys, ou devrais-je dire en cow-girls…Vous vous demandez certainement « mais pourquoi les cow-boys ? » Et bien, nous y avons nous aussi longuement réfléchi.

Nous savons tous que les cow-boys vivent dans des pays souvent secs où le travail n’est pas toujours facile à cause de la sécheresse… Serait-il juste de leur compliquer la tâche en faisant de l’eau une ressource plus rare qu’elle ne l’est déjà, voire inexistante ? La solidarité de chacun fait la force de tous… c’est pour cela que nous avons couru l’après-midi même en faveur de l’association « Action contre la faim » ( http://www.actioncontrelafaim.org/ ) Evidemment, nous les cow-boys avons aussi couru car les chevaux n’étaient pas autorisés ! Mais notre réflexion ne s’est pas arrêtée là, car les cow-boys ne sont pas les seuls concernés : il y a aussi les marins, les riches hommes d’affaires, les militaires, les hippies, les footballeurs, les scientifiques… Nous sommes tous concernés par cette question de l’eau et c’est pour cela que notre classe ne représente pas seulement les cow-boys (voir photo de groupe ).

Les cow-boys sont réputés pour rechercher de l’or jaune… nous étions peut-être des cow-boys mais notre but c’était l’or bleu… L’eau est une denrée bien plus précieuse que l’or, une richesse que chacun doit économiser pour que cette ressource inestimable ne s’épuise pas à jamais…

Des pionniers de l’eau, voila ce que nous étions !

Elodie G.,
Merci à Magali pour les photos